La révolte a éclaté dans le quartier de la Dahia, le bastion chiite du Hezbollah au sud de la capitale, avant de s’étendre vers d’autres artères de Beyrouth. Les manifestants brandissaient drapeaux du mouvement et portraits d’Hassan Nasrallah, en scandant des slogans contre toute forme de coopération politique ou économique avec Israël.
Des cortèges motorisés ont bloqué plusieurs axes, tandis que les organisateurs dénonçaient une “tentative dangereuse de normalisation”.
Aucune déclaration officielle du Hezbollah n’a été publiée pour l'instant, mais des cadres locaux affirment que “toute démarche visant à rapprocher Beyrouth de Jérusalem se heurtera à une résistance populaire massive”.
Cette démonstration de force intervient dans un climat politique fragile, alors que les pourparlers entre Israël et le Liban, qualifiés de “constructifs” par les parties impliquées, visaient uniquement à explorer des pistes de coopération économique — un domaine particulièrement sensible au Liban, plongé dans une crise sans précédent.