Le Commandement central de l’armée américaine, le CENTCOM, a annoncé le déploiement opérationnel de son premier escadron de drones d’attaque au Moyen-Orient. Une avancée stratégique majeure dans un contexte de tensions accrues avec l’Iran et ses alliés régionaux. Mais un élément clé de cette annonce provient d’une révélation du Wall Street Journal : selon le journal, ces drones seraient issus d’un processus d’ingénierie inverse des drones suicides iraniens Shahed-136.
D’après l’enquête du Wall Street Journal, les ingénieurs militaires américains ont analysé des débris de drones iraniens récupérés sur différents sites de crash au Moyen-Orient, notamment en Irak, en Syrie et dans le Golfe. Ce travail aurait permis de reproduire rapidement un modèle similaire, à bas coût, capable d’emporter une charge explosive et de frapper des cibles à longue distance.
Selon le quotidien américain, ce nouvel escadron vise à doter les forces américaines d’une capacité de riposte rapide face aux attaques des organisations terroristes soutenues par Téhéran, tout en renforçant la dissuasion régionale. Pour Israël, cette évolution devrait marquer un alignement stratégique supplémentaire avec Washington face à la menace iranienne, et ouvrir la voie à une coopération opérationnelle renforcée dans le domaine de la guerre par drones, devenue un pilier central des conflits actuels au Moyen-Orient.