La plus grande délégation chrétienne américaine jamais accueillie par Israël a poursuivi dimanche son programme en Judée-Samarie. Après une arrivée remarquée la veille, plus de mille leaders et influenceurs venus des États-Unis ont transmis un message clair : la sécurité d’Israël conditionne celle de l’Amérique.
Dr Mike Evans, fondateur de Friends of Zion (FOZ) et organisateur de la mission aux côtés du ministère israélien des Affaires étrangères et du Conseil régional de Binyamin, a expliqué à Arutz Sheva l’importance stratégique de cette visite. “Nous avons plus d’un millier de leaders qui représentent des dizaines de millions d’Américains. Plus de 220 sont liés au président Donald Trump. Leur voix pèse lourd dans la bataille de l’opinion”, a-t-il affirmé.
Evans a exprimé sans détour la vision partagée par la délégation : “Ceux qui assassinent des Juifs veulent aussi assassiner des chrétiens. Le pare-feu entre l’islam radical et l’Amérique, c’est Israël. Si Israël s’affaiblit, ils frapperont l’Amérique.” Selon lui, l’objectif est de faire de chaque participant “un ambassadeur capable de combattre la guerre idéologique contre le radicalisme”.
Eliana Passentin, directrice du bureau international du Conseil régional de Binyamin, a souligné l’ampleur de cette mobilisation. “Derrière ces 1 000 ambassadeurs, il y a 52 millions de personnes. Cinquante-deux millions qui entendront notre message : nous sommes le peuple de la Terre de la Bible. Ce n’est pas la ‘Cisjordanie’. C’est la Judée-Samarie, le cœur biblique où se déroulent 80 % des récits de la Bible.”
Après deux années de silence quasi total dans les zones touristiques de la région, Passentin décrit une atmosphère de renaissance : “Aujourd’hui, des groupes prient, chantent et redécouvrent les racines d’Israël. Cela redonne vie au premier centre spirituel de notre histoire.”
La délégation poursuivra cette semaine ses visites, rencontres diplomatiques et briefings sécuritaires. Ses membres se préparent, selon Passentin, “à devenir notre voix à travers les États-Unis”, dans un contexte international où la bataille narrative autour d’Israël est devenue un enjeu stratégique central.