Présent au festival de musique Supernova, dans la forêt de Re’im, le matin du 7 octobre 2023, Chen Moshe Mizrahi fait partie de ceux dont le courage a permis de sauver des dizaines de vies. Blessé lors de l’attaque menée par des terroristes du Hamas, il a néanmoins continué à intervenir pendant près de sept heures, sous des tirs de roquettes et face à l’infiltration de terroristes, aidant à évacuer des participants et des blessés.

Cette semaine, il a reçu un certificat de reconnaissance pour bravoure exceptionnelle, remis par le président de la Knesset, Amir Ohana, et le président de la Chambre des députés du Paraguay, Raúl Latorre. Une distinction symbolisant, selon les organisateurs, le choix de « l’espoir au cœur des ténèbres ».

Chen Moshe Mizrahi raconte avoir rejoint plusieurs zones du site attaqué, utilisé deux armes et participé au sauvetage d’environ 45 personnes, parmi lesquelles deux soldats grièvement blessés. « Je n’ai pas choisi de me cacher ni de m’enfuir. C’était un instinct primaire », explique-t-il. « Je ne sais pas d’où venait ce courage, une action menait à une autre, et je me suis simplement retrouvé à faire ce qui devait être fait. »

Depuis, il a pu rencontrer plusieurs des personnes qu’il a aidées à sauver. L’un des soldats rescapés a même donné son prénom à sa fille, en signe de reconnaissance. Mais, confie-t-il, si la bataille physique est terminée, la guerre psychologique, elle, se poursuit.

À l’approche de Hanoucca, Chen Moshe Mizrahi a tenu à donner une dimension symbolique à son témoignage : « Ce n’est pas une fête comme les autres. Chaque petite lumière peut devenir une grande lumière. Mieux vaut être une grande lumière que rester une lumière isolée. »


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