Quraishi avait notamment souhaité publier une condamnation de l’assassinat du journaliste d’Al-Jazeera Anas al-Sharif, qualifié par Israël de membre du Hamas, et proposait de publier un communiqué de condoléances, mais les responsables ont jugé qu’il était impossible de le faire sans certitude sur ses activités. Il.était aussi opposé à la mise en œuvre d’un programme de « migration volontaire » des Palestiniens de Gaza. Son communiqué suggérant : « Nous ne soutenons pas la déportation forcée des Palestiniens de Gaza » a été rejeté par ses supérieurs, qui ont insisté pour supprimer la phrase.

Selon des sources gouvernementales, son licenciement avait pour objectif d’envoyer un message clair : le personnel du Département d’État doit s’aligner sur la ligne pro-israélienne et ne pas exprimer d’opinions divergentes. Des tensions avaient également été rapportées entre Quraishi et l’envoyé spécial de l’ambassade des États-Unis en Israël, Mike Hackby.

Quraishi, employé en tant que contractuel, a déclaré n’avoir reçu aucune explication officielle pour son licenciement et estime que l’affaire soulève des questions sur la position du Département d’État concernant l’éventuelle déportation de Palestiniens de Gaza.

Un porte-parole du Département d’État, Tommy Pigott, a précisé : « Les employés de l’État ne doivent pas placer leur idéologie politique personnelle avant l’agenda du président ».