Tsahal révèle ce soir que six des quelque 20 Palestiniens tués lors du bombardement de l’hôpital Nasser à Khan Yunis, lundi matin, étaient des terroristes, dont quatre affiliés au Hamas et un au Jihad Islamique. L’un d’eux aurait été directement impliqué dans l’attaque du 7 octobre.
Le chef d’état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, a précisé que cette annonce ne visait pas à disculper l’armée de toute erreur et qu'il s’agit seulement d’un complément d’information, alors que l’enquête se poursuit pour déterminer pourquoi l’emploi de chars a été autorisé et qui a donné l’ordre.
Tsahal a admis, dès lundi après-midi, que la frappe; sa conduite et ses conséquences constituaient une erreur, ce que le Premier ministre a reconnu. L’affaire a rapidement suscité une large couverture médiatique internationale, notamment en raison de la mort de journalistes, dont certains sous contrat avec Reuters. Tsahal a souligné que l’armée n’avait pas l’intention de viser des civils ou des journalistes innocents.