Ce lundi après-midi, des sources sécuritaires israéliennes ont confirmé que la frappe menée sur l’hôpital Nasser de Khan Younès visait un individu qui observait les forces de Tsahal dans la zone depuis plusieurs jours.
L'observation se faisait par le biais d'une caméra dissimulée au quatrième étage de l’établissement, recouverte d’une serviette, à proximité du suspect qui l’actionnait. Celui-ci suivait les mouvements de l’armée, la tête couverte. C’est grâce à la surveillance d’un civil israélien, Raphaël Hayon, installé à Netivot et qui possède des dispositifs d'observation de la Bande de Gaza, que cette caméra a été localisée.
Selon l’armée, le Hamas utilise régulièrement ce type de dispositifs pour repérer les troupes, diriger des tirs, dépêcher des combattants ou piéger des véhicules militaires. Une fois détectées, ces caméras sont généralement détruites par Tsahal. Ces derniers jours, les mouvements de l’appareil avaient été suivis et, jugé menaçant, il a été décidé de le frapper.
L'enquête de Tsahal se poursuit sur les circonstances de cette frappe qui a finalement été plus importante et a fait plusieurs victimes selon des sources palestiniennes dont des journalistes.
L'armée israélienne insiste sur le fait qu'elle agit contre les terroristes qui se servent des infrastructures civiles et en particulier des hôpitaux pour mener leurs activités contre les soldats de Tsahal et qu'en aucun cas elle ne vise délibérément des civils. Au contraire, Tsahal prend toutes les précautions nécessaires pour limiter au maximum les dommages collatéraux.