Parmi les signataires figurent 110 anciens ambassadeurs, 25 ex-directeurs généraux de ministères, ainsi que des personnalités comme Alain Le Roy, ex-secrétaire général du Service européen pour l’action extérieure, et Carlo Trojan, ancien secrétaire général de la Commission européenne.
Ces 209 anciens hauts responsables appellent l’Union européenne à adopter des mesures fermes contre Israël. Ils dénoncent ce qu’ils qualifient d’« actions illégales » en Judée-Samarie et critiquent la conduite de la guerre à Gaza. Selon eux, l’Europe « ne peut rester passive » et doit agir pour « défendre les droits humains et préserver sa crédibilité ».
Le texte formule neuf recommandations concrètes :
- Suspension des licences d’exportation d’armes vers Israël
- Interdiction du commerce de biens et services provenant des implantations
- Restrictions d’accès aux centres de données européens pour les entreprises israéliennes liées aux localités au-delà de la Ligne verte.
Enfin, les signataires préviennent : si Bruxelles ne parvient pas à une position commune, les États membres devront agir individuellement ou par petits groupes pour éviter ce qu’ils décrivent comme une « inaction européenne ».