« Le courage des combattants, leur sacrifice et le prix payé sont immenses. L’esprit est mis à l’épreuve dans cette guerre de renaissance où nous vainquons notre ennemi », a déclaré Netanyahu. « Cela a commencé à Gaza et cela se terminera à Gaza. Nous vaincrons notre ennemi et nous ramènerons nos otages. »
Le chef du gouvernement a rappelé son lien personnel avec la région, évoquant sa visite récente à Ofra où il avait planté un arbre il y a 25 ans. « Ce cèdre est devenu immense, tout comme les communautés qui ont grandi et prospéré », a-t-il souligné. Il a assuré qu’Israël « approfondira ses racines », empêchera « l’établissement d’un État palestinien » et conservera « les parties de notre terre ».
Le président du Conseil de Binyamin, Israël Gantz, a pris la parole et a appelé à l’application de la souveraineté israélienne en Judée-Samarie. Netanyahu lui a répondu : « Vous n’êtes plus des enfants illégitimes, et vous le ressentez. Nous avons résisté à de fortes pressions et un avenir radieux est devant nous. »
L’événement a également été marqué par la présence de Sara Netanyahu, l’épouse du Premier ministre, qui a rencontré des réservistes mobilisés dans la région, renforçant le caractère familial et symbolique de cette soirée.
Ce discours s’est tenu après une réunion du cabinet de sécurité écourtée, avancée afin de permettre au Premier ministre et aux ministres d’assister à la cérémonie. Cette décision a suscité des critiques, certains responsables estimant que les débats sur la guerre et les otages méritaient davantage de temps. Le bureau du Premier ministre a répondu qu’il s’agissait d’un ajustement logistique habituel.
Entre le front de Gaza, les pressions internes de ses ministres, les attentes des familles d’otages et la dimension symbolique de la Judée-Samarie, Netanyahu a choisi au Conseil de Binyamin de réaffirmer sa ligne : victoire militaire, refus d’un État palestinien et consolidation des implantations.