Tsahal a annoncé ce matin, jeudi, avoir mené une série de frappes aériennes contre un dépôt d’armes et une infrastructure terroriste souterraine appartenant au Hezbollah dans le sud du Liban. Selon le communiqué de l'armée, ces sites étaient situés à proximité de zones habitées - « un nouvel exemple du cynisme avec lequel le Hezbollah utilise les civils libanais comme boucliers humains pour ses activités terroristes ».
Parmi les cibles, installations logistiques et de stockage d’armements. L’armée précise que ces opérations visent à neutraliser les capacités offensives du Hezbollah dans la région frontalière.
Il s’agit de la deuxième attaque en 48 heures : deux jours plus tôt, l’aviation de Tsahal avait déjà frappé des infrastructures terroristes dans la vallée de la Bekaa, à l’est du Liban, ainsi qu’un site de lancement de roquettes dans le sud du pays. D’autres frappes ont également visé des installations à Nabatieh et des dépôts d’armes stratégiques dans la Bekaa.
A noter que ces frappes ne sont pas une rupture, mais un signal politique et militaire : Israël ne tolérera pas la consolidation d’un front armé au nord, alors que le Hebollah tente de se reconstruire..
L’opération de ce matin confirme que la frontière libanaise reste le principal foyer de tension secondaire du conflit, où chaque frappe, même limitée, peut rallumer l’étincelle d’un affrontement plus large.