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Tsahal confirme avoir frappé l’aéroport de Sanaa, et l'avoir mis hors service

On en sait plus désormis sur les sites ciblés par les avions de Tsahal au Yemen

2 minutes
6 mai 2025

ParNathalie Sosna Ofir

Tsahal confirme avoir frappé l’aéroport de Sanaa, et l'avoir mis hors service
Un avion aurait été frappé par Tsahal alors qu’il se trouvait sur le tarmac de l’aéroport international de Sanaa, provoquant une explosion spectaculaire le 6 mai 2025. (Crédit photo : capture d’écran / Telegram)

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Tsahal a confirmé avoir mené une vaste opération aérienne contre plusieurs cibles stratégiques au Yémen, dans le but d’affaiblir les capacités militaires des Houthis. Parmi les sites visés : l’aéroport international de Sanaa, plusieurs stations électriques, ainsi qu’une usine de ciment utilisée selon Tsahal pour des activités terroristes.

Les frappes avaient été précédées d’un avertissement public : à 14h36, l’armée a appelé, en arabe, les civils présents dans la zone de ll’aéroport à évacuer immédiatement, afin de ne pas se mettre en danger.

Selon l’armée, l’usine de ciment al-Imran, située au nord de Sanaa, est considérée comme une ressource essentielle pour le régime houthi, notamment dans la construction de tunnels souterrains et d’infrastructures utilisées à des fins terroristes. D'autres frappes ont ciblé des installations électriques à Attan (sud-ouest de Sanaa), dans le district de Sanhan (sud-est de la capitale) et à Ma'een (ouest de la ville). La chaîne houthie Saba TV affirme que deux transformateurs électriques ont également été détruits.

L'aéroport international, situé au nord de Sanaa, a été frappé alors qu’un appareil se trouvait encore sur le tarmac. Une explosion a été filmée par des témoins et relayée sur les réseaux sociaux, qui illustrel’ampleur des dégâts.

Pour Israël, impossible de ne pas répliquer au missile houthi tiré dimanche en direction de l'aéroport Ben-Gourion. Lundi, Tsahal avait déjà mené une contre-attaque conjointe avec les États-Unis contre des cibles du proxy iranien au Yémen. Notamment le Port d'Hodeydah, porte d'entrée des armes iraniennes destinées aux Houthis.

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