Troisième vague de réquisition de véhicules civils depuis le début de la guerre, cette fois dans un format réduit et ciblé, en vue d’une extension de l'opération terrestre dans la bande de Gaza. L’accent est mis sur les pick-up et les équipements mécaniques lourds. L’unité logistique de l’armée -État-major du recrutement et de la mobilisation des moyens civils- a récemment adressé des notifications à des propriétaires de véhicules tout-terrain, d’engins mécaniques et de camionnettes leur indiquant que leurs véhicules étaient mobilisés.
Cette campagne reste modeste comparée aux précédentes. Lors du déclenchement de l’opération "Épées de fer", des milliers de véhicules avaient été réquisitionnés, puis restitués à la fin de l’opération. Une deuxième vague a eu lieu en septembre dernier, axée sur des engins de chantier pour des opérations dans le nord du pays, en particulier au Liban, ainsi que des véhicules destinés au soutien logistique.. La vague actuelle intervient après que l’armée a déjà procédé à l’achat ou à la location de nombreux véhicules via des sociétés de leasing.
Il est important de noter que cette mobilisation ne se fait pas à titre gracieux. Les propriétaires sont indemnisés selon les tarifs du ministère de la Défense. Par exemple, un pick-up 4X4 rapporte 477 shekels par jour, un modèle sans double transmission 478 shekels, une remorque pour transport de véhicule 144 shekels, et une grue 4X4 peut générer jusqu’à 1 093 shekels par jour.