De nouveaux documents publiés par The Guardian révèlent que l’opération secrète israélienne "Colère de Dieu", menée pour éliminer les terroristes impliqués dans l’attentat des JO de Munich, a bénéficié d’une aide précieuse de plusieurs pays occidentaux, parmi lesquels les États-Unis, la Suisse, la France, l’Italie et l’Allemagne de l’Ouest.
Cette opération, lancée en réponse à l’assassinat de 11 athlètes israéliens par un commando palestinien, reposait sur un partage d’informations stratégiques, notamment des télégrammes identifiant les suspects et détaillant les méthodes des groupes terroristes palestiniens. Ces renseignements ont constitué la base des missions ciblées menées par le Mossad.
Avant chaque élimination, la Première ministre Golda Meir exigeait la confirmation de l’identité terroriste de la cible – une validation rendue possible grâce à cette collaboration discrète.
Les auteurs du rapport soulignent que si cette coopération internationale s’est déroulée dans la légalité, son opacité aurait pu provoquer un tollé politique si elle avait été révélée à l’époque. Ces révélations mettent en lumière un front uni mais discret contre le terrorisme international, à l’ombre des regards publics.