Les incidents se multiplient dans les villages du Sud-Liban, où des habitants empêchent les patrouilles de la FINUL (forces de l’ONU) de circuler librement. Ces civils, souvent proches du Hezbollah, exigent que les soldats soient accompagnés par l’armée libanaise.
Le week-end dernier, dans la ville d’Al-Jamijmeh, une patrouille a été agressée à coups de barres de fer et de gaz lacrymogène. Les soldats onusiens ont dû tirer en l’air et appeler l’armée libanaise en renfort. D’autres incidents similaires ont eu lieu dans plusieurs villages chiites proches de la frontière avec Israël.
La FINUL rappelle que son mandat de l’ONU lui permet de circuler librement dans la zone, avec ou sans escorte, et que ces blocages sont illégaux. Elle demande au gouvernement libanais d’intervenir pour garantir sa liberté de mouvement.
Selon des sources libanaises, ces agressions pourraient être des messages envoyés par le Hezbollah, qui tente de maintenir son contrôle local à l’approche des élections municipales du 24 mai.