Selon une dépêche de l’Agence France-Presse (AFP) en langue arabe, plusieurs hauts responsables de factions palestiniennes soutenues par l’Iran auraient été contraints de quitter la capitale syrienne ces dernières semaines. Cette décision ferait suite à des restrictions imposées par les autorités syriennes sur leurs activités.
D’après deux sources palestiniennes citées par l’agence, certains groupes auraient même remis leurs armes aux autorités syriennes après la chute de leur influence locale. Ce changement reflète, selon les observateurs, un recentrage du régime syrien sur le contrôle strict de son territoire et la réduction de l’autonomie militaire de certains groupes non syriens opérant depuis Damas.
Les groupes concernés, historiquement installés en Syrie avec l’appui de Téhéran, jouaient un rôle logistique et politique central depuis la capitale syrienne, notamment en ce qui concerne les relations avec le Hezbollah et les milices chiites régionales. Leur départ forcé pourrait marquer un tournant dans les équilibres régionaux.