Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rencontré vendredi à Paris Agam Berger, survivante de la captivité du Hamas, ainsi que des familles d’otages toujours retenus. L'ancienne otage a délivré un message sans concession au chef de la diplomatie française.
"Si Israël avait le choix, il ne ferait pas la guerre, mais ce n'est pas le cas. Il s'agit d'une guerre existentielle pour le pays, qu'Israël est obligé de mener", a déclaré Agam Berger. Poursuivant son intervention, l'ex-otage a dit sur un ton sans détour : "Toutes ces idées diplomatiques ne marcheront pas. C'est eux ou nous." Une mise en garde qui prend une résonance toute particulière alors que la France a annoncé son intention de reconnaître un Etat palestinien le mois prochain.
Sur son compte X, Jean-Noël Barrot a déclaré avoir entendu "l’histoire d’Agam et l’appel des familles à l’aide et au soutien pour libérer les personnes kidnappées." Le ministre a réaffirmé "l’engagement de la France en faveur de la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages restants", précisant que Paris avait "activé tous les canaux diplomatiques, notamment avec les pays arabes médiateurs", afin de faciliter leur retour.