Une image largement diffusée ces derniers jours prétend montrer les conséquences d’une frappe israélienne qui aurait tué neuf enfants à Gaza. Mais l’image en question s’est révélée mensongère. Publiée initialement en mars dernier, elle faisait alors référence à un autre événement, dans lequel des sources palestiniennes affirmaient que des membres de la famille Abu Daqa avaient péri à Khan Younès. Aujourd’hui, cette même photo est recyclée pour accuser Israël dans un tout autre contexte.
Ce recyclage n’est qu’un exemple parmi d’autres dans une vaste campagne de désinformation. Plusieurs images générées par intelligence artificielle sont désormais partagées sur les réseaux palestiniens, prétendant illustrer de nouvelles « victimes » israéliennes. L’une d’elles présente des enfants soi-disant tués récemment, attribués à deux médecins de l’hôpital Nasser — principal centre médical de Khan Younès. Mais ce même hôpital a été investi par Tsahal ces dernières semaines, après la découverte d’activités terroristes sur place.
Lors de l’opération, les forces israéliennes ont annoncé avoir découvert des équipements médicaux portant le nom d’otages israéliens, ainsi qu’un stock d’armes dans l’enceinte de l’hôpital. Selon l’armée, ces éléments indiqueraient une utilisation du site à des fins liées à des activités du Hamas.
Depuis le début de la guerre, le Hamas et ses alliés exploitent l’IA pour créer de fausses images, vidéos et enregistrements audio, visant à discréditer Israël à l’international. Ces contenus fabriqués, souvent très réalistes, sèment le doute jusque dans les grands médias. Exemple marquant : une image d’un bébé sous les décombres, générée par IA, a été reprise en une du journal Libération en France, comme s’il s’agissait d’un fait réel.
Face à cette guerre de l’information, la vigilance est plus que jamais de mise.