Hier soir (lundi), les chefs du Parti Socialiste, du Parti communiste et des Ecologistes étaient réunis pour une manifestation ''pour dénoncer la politique de Binyamin Netanyahu à Gaza''.

Sur la place du Trocadéro à Paris, Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, a déclaré: ''À Gaza, les conditions de vie mènent à l’anéantissement, la famine fait rage, l’aide humanitaire est bloquée et après 11 semaines de blocus total, l’aide entre au compte goutte. Le génocide est caractérisé dès lors qu’il y a une intentionnalité, or les membres du Gouvernement israélien multiplient les déclarations en ce sens. Il faut dire haut et fort que le Gouvernement de Benyamin Netanyahou commet un génocide à Gaza''.

Fabien Roussel, le numéro 1 du PCF, a lancé : «Non au nettoyage ethnique à Gaza et au génocide du peuple palestinien.»

Pour Marine Tondelier, la cheffe des Ecologistes: «Ce qui se joue à Gaza, c’est l’image que l’humanité se fait d’elle-même. Je ne comprends pas que dans ce genre de situation, on coupe les cheveux en quatre. La France, dans son histoire, a été capable d’avoir des mots très forts et une voix singulière sur la scène internationale».

Suite à ces déclarations unanimes contre Israël, c'est Jean-Luc Mélenchon qui s'est réjoui: «Heureux de voir toutes les tendances du PS rallier notre position contre le génocide à Gaza […] Mieux vaut tard que jamais».

La gauche française est plus que jamais unie dans sa condamnation d'Israël en oubliant totalement le sort des 58 otages encore détenus par le Hamas et les projets d'extermination d'Israël de l'organisation terroriste et de l'Iran qui tire les ficelles.