Le ministère israélien des Finances a publié un projet de réforme fiscale visant les acquisitions immobilières réalisées par des non-résidents. Le texte, en cours de validation, prévoit une série de mesures destinées à alourdir la fiscalité pesant sur les acheteurs étrangers, dans le but affiché de rééquilibrer le marché au profit des résidents israéliens.
Parmi les principales dispositions : l’imposition des plus-values dès le premier bien, même s’il n’est pas loué ; la suppression de l’exonération actuelle sur la vente d’un unique appartement détenu par un non-résident ; ainsi que la fin progressive du calcul linéaire pour les biens acquis avant 2014. À cela s’ajoute la suppression des exonérations sur les revenus locatifs pour les loyers inférieurs à un certain seuil.
Le projet, publié en mai 2025, a été soumis à consultation publique jusqu’au 11 mai. Il a provoqué des réactions partagées : certains acteurs du secteur craignent une baisse de la demande étrangère, tandis que d’autres saluent une mesure susceptible de contenir l’inflation immobilière. La version finale de la réforme est attendue dans les prochaines semaines.