En Israël, une commission spéciale mandatée par Tsahal a recommandé un dispositif inédit de reconnaissance et d’accompagnement pour les familles de soldats – appelés ou réservistes – qui se sont donné la mort après leur libération du service, lorsque le décès pourrait être lié à leur engagement militaire.
La commission, présidée par le général de réserve Moti Almoz et nommée par la Direction du personnel de Tsahal, a présenté ses conclusions au ministre de la Défense Israel Katz et au chef d’état-major, le général Eyal Zamir. Son travail s’est concentré sur les conséquences psychologiques du service, en particulier dans le contexte de la guerre déclenchée après le 7 octobre, sans examiner de cas individuels.
Selon les recommandations, lorsque des éléments indiquent un lien possible entre le décès et le service militaire, les familles bénéficieront d’un accompagnement continu par un représentant de Tsahal, y compris durant la procédure de reconnaissance auprès du ministère de la Défense. Ce cadre vise à offrir un soutien humain et administratif, tout en exprimant une reconnaissance officielle de la contribution du soldat durant cette période de conflit prolongé.
La commission souligne toutefois que ces soldats ne seront pas reconnus comme « morts au combat », un statut réservé aux soldats tombés en opération. L’éligibilité au dispositif reposera sur plusieurs critères, notamment la durée du service, la nature des missions, l’exposition à des événements traumatisants et la proximité temporelle entre la fin du service et le décès.
Le ministre de la Défense et le chef d’état-major ont salué un travail jugé approfondi et ont demandé la mise en œuvre rapide des recommandations, soulignant la nécessité pour Tsahal de répondre avec responsabilité aux conséquences humaines durables de la guerre.
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