Après avoir annoncé le retrait de son parti du gouvernement néerlandais, Geert Wilders a tenu un discours affirmant qu’Israël menait « le combat de l’Occident » contre le terrorisme.
Geert Wilders, leader du Parti pour la liberté (PVV), a surpris la scène politique néerlandaise début juin en annonçant le retrait de son parti de la coalition gouvernementale. Il a justifié cette décision par le blocage de ses propositions en matière d'immigration et de sécurité. Mais au-delà du contexte national, c’est une partie de son discours qui a retenu l’attention à l’international : « Israël mène notre combat. Si Jérusalem tombe, nous serons les prochains sur la liste. »
S’exprimant avec émotion, Wilders a insisté sur la place centrale d’Israël dans la défense des valeurs démocratiques face au terrorisme djihadiste. « Nos mères peuvent dormir tranquilles, car les mères de soldats israéliens se demandent si leur enfant sortira vivant de la bataille », a-t-il déclaré, en évoquant un front commun entre Israël et les démocraties occidentales.
La sortie de Wilders s’inscrit dans une posture idéologique constante : soutien affirmé à Israël, critique de l’immigration musulmane, et volonté d’un ordre sécuritaire renforcé. Si ces propos trouvent un écho dans certaines franges de la droite européenne, ils alimentent aussi les débats autour de l’usage politique de la cause israélienne dans des stratégies nationales.
Cette déclaration intervient alors que les Pays-Bas se préparent à de nouvelles négociations gouvernementales. Elle illustre l’utilisation symbolique d’Israël comme repère géopolitique dans un affrontement plus large autour des valeurs occidentales, de la souveraineté et de la sécurité.