Un an après son sauvetage lors de l’opération Arnon, Noa Argamani s’est exprimée publiquement pour la première fois depuis sa libération. Dans un message sobre et poignant, elle évoque la transformation personnelle qu’elle a traversée, le deuil de sa mère décédée peu après son retour, et la douleur de savoir que d’autres otages restent entre les mains du Hamas.
Opérée par les forces spéciales israéliennes, l’opération Arnon avait permis la libération de quatre otages, dont Argamani. Mais cette réussite avait un prix : la mort de l’officier du Yamam, Arnon Zmora, auquel la mission doit son nom. Argamani raconte avoir perçu, depuis son lit d’hôpital, la joie sincère du peuple israélien mêlée au chagrin causé par cette perte.
La jeune femme souligne que malgré sa liberté retrouvée, la guerre continue, tout comme la souffrance des familles d’otages. Elle décrit des conditions inhumaines pour ceux qui restent captifs : privation, faim, peur. Son témoignage se fait appel à la résilience collective : « Je dois rester forte, pour moi, pour eux. »
Elle termine sur une note personnelle, évoquant son compagnon Avinatan Or, toujours retenu à Gaza. Le temps passé sans lui dépasse désormais le temps qu’ils ont vécu ensemble. Elle confie son inquiétude mais réaffirme sa détermination à rester forte, « pour nous deux ».