Les partis de l'opposition ont décidé ce mercredi matin à l'unanimité de porter la loi de dissolution de la 25e Knesset au vote des députés aujourd'hui.
Afin de se concentrer sur ce scrutin, ils ont retiré toutes leurs autres propositions de loi de l'ordre du jour.

Cela signifie-t-il que le gouvernement peut tomber aujourd'hui?

Le processus est plus compliqué que cela. Tout d'abord, l'opposition a besoin du soutien des deux partis orthodoxes, Yahadout Hatorah et Shass pour avoir une majorité en faveur de la dissolution. Pour l'heure, leur vote est encore incertain même s'ils ont déclaré à plusieurs reprises qu'ils voteraient avec l'opposition. Un marathon de négociations a lieu en ce moment même avec les représentants des partis orthodoxes afin de les convaincre de ne pas voter aujourd'hui pour la dissolution de la Knesset.

Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, préfère retirer la loi de dissolution de l'ordre du jour si le vote des orthodoxes n'est pas acquis avec certitude. En effet, si la loi n'est pas adoptée, elle ne pourra plus être proposée au vote des députés dans les six mois qui viennent. Pour Avigdor Liberman, il faut aller jusqu'au bout dans tous les cas afin de mettre les orthodoxes au pied du mur.

En outre, aujourd'hui, les députés votent en lecture préliminaire. En d'autres termes, le processus sera lancé mais pas achevé tant que la loi n'aura pas été votée en trois lectures. Entre temps, la coalition pourra encore tenter de trouver un compromis.