Selon des informations confirmées en partie par des sources militaires anonymes citées dans la presse israélienne et étrangère, le Mossad aurait réussi à déployer en Iran des systèmes explosifs ou des drones dormants, dissimulés dans des zones proches de sites stratégiques. Ces dispositifs auraient été activés lors de l’attaque israélienne menée contre des infrastructures militaires iraniennes début avril.
L’un des sites visés était la base d’Esfajabad, près de Téhéran, où le régime iranien avait positionné des rampes de lancement de missiles sol-sol. Ces missiles devaient être dirigés vers Israël dans le cadre d’une réponse à des attaques antérieures. Grâce à l’activation coordonnée des drones infiltrés, ces rampes ont été détruites avant d’avoir pu être utilisées.
Des reportages de Channel 12 et des analyses du journaliste militaire Yoav Limor (Israel Hayom) évoquent également l’utilisation de systèmes guidés de précision déployés au sol par des cellules clandestines opérant sous couverture à l’intérieur de l’Iran. Ces dispositifs ont été déclenchés en coordination avec les frappes aériennes israéliennes, créant un effet de surprise et paralysant partiellement les capacités de défense aérienne iraniennes.
En parallèle, Tsahal a renforcé ses dispositifs de défense sur le territoire israélien : redéploiement de batteries Dôme de Fer, activation d’intercepteurs à longue portée (comme la Fronde de David et Arrow), et mise en alerte des zones stratégiques du pays.
Le général Shlomi Binder, chef du renseignement militaire, a déclaré lors d’un briefing diffusé par Kan News que « la menace iranienne n’est pas théorique. L’Iran accélère ses efforts pour franchir le seuil nucléaire, et nous devons perturber cette trajectoire tant qu’il est encore temps ». Un graphique de Tsahal publié récemment, repris par Yedioth Ahronoth, indique que l’Iran pourrait atteindre un enrichissement de qualité militaire en moins d’une semaine.
Toujours selon Haaretz et Reuters, l’attaque israélienne s’inscrit dans une stratégie préventive visant à ralentir, voire empêcher, la constitution d’un arsenal nucléaire opérationnel par la République islamique. Depuis le début de la guerre à Gaza, Israël affirme que les avancées technologiques et militaires de l’Iran se sont intensifiées, justifiant une posture plus agressive sur le plan régional.