Israël utiliserait la traçabilité des téléphones portables pour localiser et éliminer des cibles en Iran — y compris des scientifiques du nucléaire — selon un rapport publié par des médias affiliés aux Gardiens de la Révolution.
Ils accusent Tsahal et le Mossad d’avoir eu recours à cette méthode pour assassiner Ismaïl Haniyeh à Téhéran, ajoutant que même des téléphones éteints peuvent permettre de localiser des individus. Le rapport appelle les responsables à utiliser des dispositifs sécurisés « anti-traçage » pour se protéger.
Deux généraux iraniens éliminés en quelques jours
Mardi, l’armée israélienne a tué le général de division Ali Shademani, tout juste nommé commandant du quartier général de Khatam al-Anbiya, quelques jours seulement après la mort de son prédécesseur Gholam Ali Rashid, lui aussi ciblé par une frappe israélienne.
Ces assassinats font suite à l’élimination de plusieurs dizaines de commandants iraniens lors de la frappe d’ouverture de l’Opération "Eveil du Liont", menée jeudi soir.
En dépit des tentatives iraniennes pour brouiller les pistes et couper les moyens de communication, Israël conserve une nette supériorité en matière de renseignement et de capacités militaires.
Guerre de l’ombre technologique
Les médias iraniens reconnaissent qu’Israël aurait utilisé le pistage des téléphones portables pour suivre les déplacements des hauts gradés de l’armée iranienne en amont du conflit actuel.
Selon ces sources, malgré le fait que plusieurs responsables iraniens aient abandonné leurs téléphones pour éviter la surveillance, le Mossad et Tsahal seraient parvenus à les localiser et les éliminer.