Alors que les menaces d'élimination de l'ayatollah Ali Khamenei se sont multipliées du côté d'Israël, les proxys iraniens au Moyen-Orient ont réagi. Ils affirment qu'ils ne laisseront pas sans réponse une telle action de la part d'Israël et des Etats-Unis.
Le Hezbollah libanais a d'abord publié une déclaration de condamnation, sans toutefois formuler de menace concrète ni d’avertissement clair sur d’éventuelles représailles. Puis son chef, Naïm Qassem a déclaré ce jeudi soir que « la fermeté de l’Iran ne nous dispense en rien de notre responsabilité de nous tenir à ses côtés et de lui apporter toutes les formes de soutien nécessaires pour mettre un terme à l’arrogance israélienne ».
Les milices pro-iraniennes en Irak ont adopté une posture encore plus agressive. Akram al-Kaabi, l’un de leurs chefs de file, a déclaré que « si un seul cheveu de Khamenei venait à tomber, les États-Unis et leurs alliés seraient entraînés dans le feu de la guerre ». Ces milices, bien moins touchées militairement que le Hezbollah depuis le 7 octobre, semblent prêtes à se positionner comme fer de lance d’une réponse régionale en cas d’escalade.
Face à ces menaces, il n’est pas exclu que les États-Unis, potentiellement en coordination avec Israël, envisagent des frappes préventives contre ces groupes armés irakiens afin d’endiguer toute action hostile dès le déclenchement éventuel d’un conflit plus large.
Les Houthis du Yémen, quant à eux, ont également réagi. Leur chef, Abdel-Malik al-Houthi, a laissé entendre que si les États-Unis entraient dans le conflit, son mouvement ne se contenterait plus de tirs sporadiques vers Israël, mais s’impliquerait pleinement dans les hostilités.