À Bahreïn, où est stationnée la 5ᵉ flotte de l’US Navy, les autorités ont enclenché une série de mesures d’urgence. Le ministère de l’Intérieur a demandé aux citoyens d’éviter les principales routes afin de libérer les axes pour d’éventuelles interventions militaires ou humanitaires. Environ 70 % des fonctionnaires ont été placés en télétravail, selon Reuters, et des sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs quartiers de la capitale, Manama. Le royaume a également ouvert 33 abris publics pour faire face à toute éventualité.
Le Koweït, lui aussi hôte de bases américaines, a adopté une posture similaire. La sécurité a été renforcée autour des sites gouvernementaux, et le ministère des Finances a annoncé l’installation d’abris dans plusieurs bâtiments administratifs, capables d’accueillir jusqu’à 900 personnes. Des zones proches de Camp Arifjan — la principale base américaine du pays — sont en état d’alerte renforcée depuis les bombardements.