Pour la deuxième fois en moins d'une semaine, le Président américain, Donald Trump, a publié un post dans lequel il exprime son avis sur le procès en cours contre le Premier ministre israélien.
Il demande une nouvelle fois l'annulation de ce procès au motif que Netanyahou s'occupe en ce moment de sujets de la plus haute importance et réitère son incompréhension face à la manière dont le système judiciaire traite le Premier ministre. Cette fois, il va même jusqu'à affirmer explicitement que le procès Netanyahou nuit aux négociations avec l'Iran et avec le Hamas, notamment concernant la libération des otages.

''C’est terrible ce qu’ils font en Israël à Bibi Netanyahou'', écrit Trump. ''C’est un héros de guerre et un Premier ministre qui a fait un travail fabuleux en collaborant avec les États-Unis pour obtenir un immense succès en éliminant la menace nucléaire dangereuse en Iran. Ce qui est important, c’est qu’il est actuellement en train de négocier un accord avec le Hamas, qui inclura le retour des otages. Comment est-il possible que le Premier ministre d’Israël soit obligé de rester assis toute la journée dans une salle d’audience, pour RIEN (cigares, poupée de Bugs Bunny, etc.) ? C’est une CHASSE AUX SORCIÈRES POLITIQUE, très semblable à celle que j’ai été forcé d’endurer. Cette parodie de « justice » va interférer avec les négociations concernant l’Iran et le Hamas. En d’autres termes, c’est de la FOLIE, ce que font les procureurs incontrôlables à Bibi Netanyahou. Les États-Unis d’Amérique dépensent des milliards de dollars par an — bien plus que pour toute autre nation — pour protéger et soutenir Israël. Nous n’allons pas tolérer cela. Nous venons d’avoir une Grande Victoire avec le Premier ministre Bibi Netanyahu aux commandes — et cela ternit grandement notre victoire. LIBÉREZ BIBI, IL A UN TRAVAIL IMMENSE À ACCOMPLIR !''.
Ce post intervient deux jours après que Netanyahou a demandé l'annulation de ses audiences au tribunal pour les deux prochaines semaines pour des motifs sécuritaires. Les juges ont rejeté cette demande, même après avoir été informés d'informations confidentielles concernant l'agenda du Premier ministre, estimant qu'il n'y avait aucun élément probant justifiant cette annulation.
Le Président américain ne partage donc pas leur avis.