La fondation humanitaire Gaza Humanitarian Foundation -GHF- soutenue par les États-Unis et Israël, a annoncé que douze de ses employés locaux avaient été assassinés à Gaza par des membres du Hamas et que d'autres avaient été torturés. Dans son communiqué, l'organisation révèle également que des primes ont été promises par le Hamas à quiconque blesserait ou tuerait ses employés, qu'ils soient Palestiniens ou Américains.
Présente dans la bande de Gaza depuis mai 2025, la GHF a pour mission de distribuer l’aide humanitaire aux Gazaouis. Selon l’organisation, les attaques contre ses équipes visent directement ceux qui « tentent simplement de nourrir la population au cœur d’un conflit ». Parmi les personnels sur place, des vétérans américains hautement décorés, des responsables de la sécurité, ainsi que des employés humanitaires palestiniens.
« Nos collaborateurs locaux ont déjà payé le prix fort : douze d’entre eux ont été tués, d’autres torturés, et les menaces continuent de s’intensifier », a déclaré l’ONG. La GHF accuse également le Hamas d’avoir déployé des hommes armés à proximité des zones de distribution de l’aide, compromettant la seule chaîne logistique encore fonctionnelle pour l’acheminement de vivres à Gaza.
Face à la gravité de la situation, l’organisation a appelé les Nations Unies à condamner publiquement les violences contre les travailleurs humanitaires dans l’enclave palestinienne. Elle a également proposé au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, de collaborer à un nouveau dispositif de distribution directe de l’aide alimentaire aux familles palestiniennes.
Des images récentes montrent des habitants de Rafah et de Khan Younès rassemblés pour recevoir de l’aide de la part de la GHF, soulignant le rôle essentiel joué par cette organisation sur le terrain, malgré les risques croissants auxquels elle est confrontée.