Une cellule de quatre terroristes affiliés au Hamas, opérant sous instructions iraniennes, a été arrêtée dans le sud de la Syrie, à proximité immédiate de la frontière israélienne. Ces hommes planifiaient une attaque contre des soldats israéliens stationnés dans la zone tampon, le long de la barrière séparant les localités du Golan du territoire syrien. L’arrestation a été rendue possible grâce à un renseignement de qualité, qui a permis d’anticiper l’imminence d’un attentat et de le neutraliser à temps.
Cet épisode s’inscrit dans une tendance plus large : ces dernières semaines, une vague d’arrestations a eu lieu dans plusieurs villages syriens proches de la frontière, notamment dans les zones druzes. Ces opérations, menées discrètement, s’appuient sur des informations obtenues lors d’interrogatoires de suspects repérés au cours de raids israéliens en territoire syrien. Les renseignements ainsi recueillis permettent d’identifier des cellules terroristes en formation et de prévenir des attaques avant qu’elles ne soient exécutées.
L’objectif des terroristes était clair : frapper vite, à courte distance, et cibler les forces israéliennes présentes dans cette zone sensible. Depuis l’installation du nouveau régime à Damas, l’Iran multiplie les tentatives de recrutement de combattants pour mener des attaques contre des soldats et des civils israéliens dans le Golan. Plusieurs menaces de ce type ont déjà été déjouées ces derniers mois, preuve de la vigilance accrue sur le terrain.
Un haut responsable militaire a confirmé : « Nous venons de conclure une autre nuit d’opérations réussies. Une cellule terroriste a été interceptée. Ce n’est pas un développement lié à la guerre des 12 jours, mais bien à des préparatifs iraniens entamés en amont. » Les tentatives d'infiltration iraniennes sont constantes, et seule une présence israélienne soutenue dans la zone tampon permet de maintenir un niveau élevé de sécurité pour les habitants du Golan.
Cette coordination, même indirecte, entre Israël et la Syrie, pourrait servir les intérêts communs des représentants du nouveau régime syrien et d’Israël, unis dans leur volonté de contenir l’influence iranienne dans la région. À l’approche de la rencontre attendue entre Donald Trump et Benyamin Netanyahu à Washington, cette dynamique offre un levier diplomatique tangible : la sécurité partagée pourrait être le socle d’un dialogue plus large, jetant les bases d’une normalisation progressive, ou à tout le moins d’une détente stratégique bénéfique aux deux parties.