Le ministère français des Affaires étrangères a fermement condamné les accusations lancées par l’Iran contre Cécile Kohler et Jacques Paris, deux citoyens français arrêtés en 2022. Dans une déclaration officielle, Paris affirme que les deux ressortissants sont « détenus de manière totalement arbitraire » et appelle à leur libération immédiate.
Selon une source diplomatique occidentale citée par l’AFP, le régime iranien accuse le couple d’avoir espionné pour le Mossad et d’avoir participé à un « complot visant à renverser la République islamique ». Ces accusations sont qualifiées d’infondées et politiquement motivées, dans un contexte de tensions croissantes entre l’Iran et les puissances occidentales.
Un contexte carcéral bouleversé
Cécile Kohler, syndicaliste, et son compagnon Jacques Paris avaient été arrêtés lors d’un voyage en Iran en mai 2022, puis incarcérés à la prison d’Evin, connue pour accueillir des prisonniers politiques et étrangers. Mais cette prison a été partiellement détruite lors d’un bombardement attribué à Tsahal. Certains détenus se sont évadés, d’autres ont été transférés vers des lieux tenus secrets.
La France continue de dénoncer un usage cynique de la détention d’étrangers par le régime iranien, assimilée à une diplomatie des otages. Elle appelle une nouvelle fois ses ressortissants à faire preuve d’une extrême prudence et à éviter tout déplacement non essentiel en Iran.