Le général de réserve Yoav (Poly) Mordechai, ancien coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires et ex-porte-parole de Tsahal, a été interrogé sous avertissement dans le cadre de l’enquête sur le « Qatar-gate ». Il est soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin. Cette affaire, qui implique des fonds venus du Qatar, suscite une attention considérable dans les cercles sécuritaires et politiques.
Dans une déclaration peu commune, l’armée israélienne a tenu à souligner la contribution cruciale du général Mordechai aux efforts pour le retour des otages détenus à Gaza. « Sans commenter l’enquête qui ne relève pas de l’armée, le général Mordechai est mobilisé dans la réserve depuis le début de la guerre et continue d’y servir activement », précise le porte-parole de Tsahal.
L’armée indique que Mordechai est rattaché au Commandement des otages et n’est pas impliqué directement dans les négociations avec les médiateurs, mais que son rôle est jugé « extrêmement significatif, voire critique » pour les avancées réalisées. Tsahal loue également ses prises de position qualifiées de « professionnelles, courageuses et impartiales ».
Cette prise de position publique de l’armée intervient dans un contexte particulièrement sensible, alors que les négociations autour d’un accord pour la libération des otages semblent progresser. Le général Mordechai, connu pour sa connaissance approfondie du monde arabe et ses liens régionaux, est considéré comme un atout stratégique dans ces efforts.