Après consultation avec la police, le parquet a conclu qu'il n'existait pas de preuves suffisantes pour engager des poursuites contre les jeunes de la mouvance « Naar Hagvaot » - Jeunes des collines - soupçonnés d’avoir agressé un commandant de bataillon dans la nuit de vendredi à samedi, lors de l’évacuation d’un avant-poste illégal dans la région de Binyamin. Le commandant de bataillon avait alors affirmé avoir été agressé par de jeunes habitants des implantations.. Cependant, selon un rapport du journaliste Avishai Grintzayg, l’analyse des éléments de l’enquête — témoignages et vidéos — n’a pas permis d’établir de preuves confirmant une agression physique ou une tentative d’étranglement.
À l’issue des consultations, le parquet a estimé que les éléments recueillis ne permettaient pas d’engager de poursuites pénales. Selon le parquet, il existe un écart entre le ressenti subjectif du commandant et les preuves objectives recueillies.
Le parquet et la police ont toutefois souligné que le comportement des jeunes reste « condamnable et inacceptable », même s’il ne constitue pas une infraction pénale suffisante pour justifier une mise en accusation.
Il est important de préciser que cet incident est distinct de deux autres événements survenus dans la même région ces derniers jours : le tir qui a blessé un adolescent de 14 ans et l’incendie criminel contre une installation de sécurité militaire survenu le lendemain.
La police a précisé que l’enquête se poursuivait et que des efforts seraient déployés dans les semaines à venir pour identifier d’autres suspects et explorer toutes les pistes possibles.
Grintzayg résume ainsi l'incident : « Ce qui ressort clairement de l’enquête, c’est l’écart significatif entre les briefings de l’armée et la réalité des faits. »