Une habitante d'Alençon de 61 ans a été condamnée jeudi à de la prison avec sursis par le tribunal correctionnel pour une série de publications haineuses sur le réseau social Twitter. Cette mère de famille était poursuivie pour apologie du terrorisme, provocation directe à un acte de terrorisme et provocation publique à la haine.
Les investigations ont révélé que la condamnée avait diffusé "des dizaines et des dizaines de messages de haine" visant principalement Israël, mais aussi les États-Unis, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président français Emmanuel Macron. Ces publications haineuses s'étalent sur plusieurs années, avec des séries de tweets violents publiés en 2020 puis après le 7 octobre 2023.
L'affaire a été déclenchée par des signalements de la préfecture d'Alençon, qui avait identifié ces contenus problématiques dès 2020. Devant le tribunal, la mère de famille s'est justifiée en déclarant qu'il était "de son droit" d'écrire ce qu'elle voulait.