Sécurité

La question du « jour d’après » au cœur des discussions

Des responsables américains ont déclaré que le président Donald Trump souhaite profiter de sa rencontre avec Benyamin Netanyahu pour définir les conditions de la fin de la guerre à Gaza

2 minutes
6 juillet 2025

ParNathalie Sosna Ofir

La question du « jour d’après »  au cœur des discussions
Flash90

Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.

Des responsables américains ont déclaré que le président Donald Trump souhaite profiter de sa rencontre avec Benyamin Netanyahu pour définir les conditions de la fin de la guerre à Gaza. La question du « jour d’après » devrait être au cœur des discussions : il s’agit d’établir qui dirigera Gaza sans le Hamas et quels dispositifs sécuritaires seront mis en place pour empêcher l’organisation terroriste de se reconstituer.

« Nous voulons parvenir à un cadre commun sur ce que sera Gaza après la guerre », a déclaré un haut responsable américain.

Si un accord d’échange d’otages et un cessez-le-feu temporaire sont conclus, ces discussions serviront de base aux négociations à venir entre Israël et le Hamas pendant la période de trêve de 60 jours.

Le Premier ministre israélien a quitté ce soir Israël pour Washington, où il doit rencontrer Donald Trump lundi soir, heure de washington, pour un dîner à la Maison-Blanche.

Selon Axios, Israël aurait assoupli sa position sur la question de l’expulsion des dirigeants du Hamas et accepterait de se contenter d’un départ symbolique de quelques chefs militaires. Israël exige cependant le démantèlement complet de la branche armée du Hamas, mais serait prête à envisager une amnistie pour les combattants qui déposeraient les armes.

Sur la question de la future gouvernanc de Gaza, Israël et les États-Unis veulent éviter un scénario à la libanaise, où le Hamas continuerait d’exister clandestinement aux côtés d’une administration civile. Netanyahu rejette à la fois la reconduction du pouvoir du Hamas et toute implication de l’Autorité palestinienne. Il souhaite confier la gestion de Gaza à des pays arabes alliés, associés à des personnalités locales non affiliées au Hamas ni à l’Autorité palestinienne.

Mais les pays arabes s’y opposent et exigent une implication de l’Autorité palestinienne et un cadre politique clair. La position définitive de l’administration Trump sur ce point reste floue. Peut-être s'éclaircira-t-elle après la rencontre à la Maison Blanche.

Tags