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Le n°5 du parti Yamina semble conserver un minimum d'éthique politique et exprime régulièrement son désaccord avec la décision lourde de conséquences prise par son chef de parti Naftali Benett. Dimanche matin, le député a confirmé qu'il ne suivra pas Naftali Benett s'il va avec Yaïr Lapid dans un gouvernement de gauche. Avec sévérité, le député a dit : "Nous avons violé un contrat. Il s'agit d'une liquidation. C'est certes légal mais ce n'est pas démocratique. En démocratie, vous signez un contrat avec le public qui vote pour vous et vous dites durant la campagne ce à quoi vous vous engagez et ce en quoi vous croyez. Certes, on ne peut pas toujours appliquer toutes les promesses, mais ce dont il s'agit ici, c'est une véritable liquidation pour obtenir un poste ministériel".
Shikli a également révélé l'attitude pour le moins "étrange" de Naftali Benett vendredi dernier. Ce dernier lui avait dit que l'option d'un gouvernement de gauche n'était désormais plus d'actualité et lui avait demandé de ne pas s'exprimer sur cette question dans les médias. Or, le député avait découvert que Benett était en réalité en pourparlers avancés avec Benny Gantz, Yaïr Lapid et d'autres.
Amihaï Shikli a ainsi annoncé à Naftali Benett qu'il ne votera pas en faveur d'un gouvernement de gauche mais qu'il n'a pas non plus l'intention de démissionner de son siège de député : "Je me suis engagé envers les électeurs. J'ai de l'estime pour Benett mais je ne suis pas venu en politique pour lui mais parce que j'ai cru dans les valeurs de Yamina", conclut le député.