Sécurité

Attentat de Jérusalem : la Police des polices critiquée

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4 décembre 2021

ParIsraJ

Attentat de Jérusalem : la Police des polices critiquée

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Le député Betzalel Smotritch a qualifié la Police des polices de "grand corps malade qui est atteint de confusion des valeurs" après qu'elle ait convoqué pour interrogatoire préliminaire les deux gardes-frontières qui ont tiré sur le terroriste blessé après l'attentat qu'il a commis samedi à Jérusalem. Le président du parti Hatziyonout Hadatit ne dénonce pas seulement l'aspect absurde et révoltant de cet interrogatoire mais aussi la politique de deux poids et deux mesures appliquée par la Police des polices : après la mort du jeune Ahouviya Sandaq z.l. suite à une poursuite policière, les policiers qui occupaient le véhicule n'avaient été convoqués que quatre jours après le drame.

L'enquête de la Police des polices est qualifiée par elle de processus normal en cas de mort d'homme à laquelle sont mêlés des policiers, mais cet interrogatoire "routinier" peut se transformer en mise en examen, ce qui serait un comble pour des gardes-frontières qui ont éliminé un terroriste venu tuer des Juifs.

Mais contrairement à El-Or Azaria, les gardes-frontières bénéficient heureusement du soutien de toute leur hiérarchie. Samedi soir, le commandant de la police Yaakov Shabbtaï a déclaré : "Dans un attentat terroriste, les combattants et les policiers doivent prendre des décisions dans des fractions de secondes, et en l'occurrence, ils nt pris la bonne décision. Ces combattants ne sont pas seuls. J'exprime mon soutien plein et entier à leur action et en tant que police, nous serons à leurs côtés et nous aiderons au besoin".








Par ailleurs, la police a arrêté un complice probable du terroriste, un chauffeur de taxi arabe israélien qui a amené le terroriste sur les lieux de son méfait.


Photo Ohad Zwigenberg / Flash 90








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