Chikli a couru aux dernières élections sur la liste du parti Yamina. Recruté directement par Naftali Bennett, il était présenté par ce dernier comme un homme de valeurs, représentant fièrement l'idéologie de droite, défendant dans ses diverses activités, la terre et le peuple d'Israël.
Lorsque Bennett a commencé à négocier l'entrée de Yamina dans un gouvernement avec la gauche, l'extrême-gauche et le parti arabe Ra'am, Chikli a vu rouge. Il a refusé catégoriquement de se prêter au jeu et a immédiatement fait savoir qu'il voterait contre la formation d'un tel gouvernement.
Il aurait pu démissionner et ainsi laisser sa place à la Knesset au suivant sur la liste de Yamina, comme l'a fait, par exemple, le maire de Sdérot, Alon Davidi. Mais il a estimé qu'il avait sa place sur ces bancs puisqu'il avait été élu et qu'il se devait de tenir les engagements qu'il avait pris devant ses électeurs.
Depuis, il jouit d'un statut un peu particulier à la Knesset. Toujours membre de la faction Yamina, il ne vote quasiment qu'avec l'opposition.
Dès lors, on comprend que Chikli ne se présentera aux prochaines élections sur la liste de Bennett. Deux options s'offrent à lui: rejoindre un parti de droite existant ou en créer un autre.
La semaine dernière, il a organisé un grand rassemblement à l'occasion de la commémoration des 102 ans de la bataille de Tel Haï qui a réuni une centaine de personnes. Il y a prononcé un discours enflammé en faveur de l'implantation juive dans tout le pays.

Des personnalités étaient présentes comme l'ancien ministre de la justice du parti Avoda, Haïm Ramon ou le journaliste Boaz Bismuth, ex-rédacteur en chef du quotidien ‘Israël Hayom’. Ce dernier, qui est par ailleurs francophone, est connu pour son idéologie de droite affirmée. Il était notamment proche de Donald Trump.
Aujourd'hui, on apprend que Bismuth et Chikli sont en pourparlers pour créer une plateforme politique. Chikli y travaille depuis un moment, il aurait même déjà commandé des sondages pour vérifier qu'un tel parti apporterait une valeur ajoutée au camp nationaliste.
D'autres personnes du monde médiatique et politique pourraient être sollicitées: les noms de Haïm Ramon et du journaliste Yaakov Berdugo, par exemple, circulent.