View of the closed National Insurance Institute branch in downtown Jerusalem on March 23, 2020. Photo by Nati Shohat/Flash90 *** Local Caption *** ????\n??????\n?????\n????? ?????\n??????\n????? ?????? ?????
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Suite aux attentats de Beer Sheva et de Hadera perpétrés par des Arabes israéliens, le sujet des allocations versées par le Bitouah Leumi aux familles des terroristes resurgit.
L'ancien sous-directeur du Bitouah Leumi, Maitre David Mena, interrogé par Aroutz 7 a expliqué la complexité de la situation. ''C'est absurde. Le terroriste qui a assassiné quatre personnes à Beer Sheva avait une femme et des enfants. Sa femme peut aller au Bitouah Leumi et recevoir une allocation si elle n'a pas d'autres sources de revenus que celle que son mari apportait. La loi ne lui permet pas de recevoir une pension de veuve mais elle peut toucher une allocation de garantie de revenus''.
La Knesset essaie depuis 1986 de transformer cette situation scandaleuse mais à chaque fois elle se heurte à la Cour Suprême. Cette dernière estime que le droit ne permet pas le vote d'une loi qui supprimerait cette allocation aux familles des terroristes, qui ne seraient pas responsables des agissements de leur père et mari.
Me David Mena souligne qu'outre cette allocation du Bitouah Leumi, les familles des terroristes qu'ils soient morts ou emprisonnés, touchent également un salaire de la part de l'Autorité palestinienne. ''Ils gagnent sur tous les tableaux''.
Pour le moment, les familles des victimes israéliennes ne peuvent engager aucun recours contre le Bitouah Leumi puisque le législateur n'a pas encore trouvé la parade face aux obstacles juridiques soulevés par la Cour Suprême.
La ministre de l'Intérieur Ayelet Shaked s'est engagée la semaine dernière à faire avancer un projet de loi de retrait de la nationalité israélienne à toute personne qui se rendrait coupable d'une action terroriste contre Israël. Ce projet, initié par les députés Avi Dichter (Likoud) et Orit Struk (Hatsionout Hadatit), pourrait être une des solutions à cette situation absurde.