D'après le quotidien Israël Hayom, l'ancien chef d'Etat-major et ministre de la Défense Moshé Yaalon, faisait partie des cibles des espions iraniens.
Ces derniers agissaient sous couverture, en se faisant passer pour des universitaires, des journalistes, des hommes d'affaires ou des philanthropes. Ils utilisaient des identités réelles usurpées.
Ensuite, ils mettaient en scène une histoire qui leur permettait de soutirer des informations sur leurs cibles puis de les attirer à l'étranger afin de les enlever ou de leur nuire.
Les espions utilisaient donc des identités de personnes réelles et envoyaient un mail à leur proie avec une adresse très similaire de celle de la véritable personne (changement dans une lettre, par exemple), en utilisant les vrais logos, en se servant de congrès réellement prévus.
Heureusement, les personnes avec lesquelles ils sont entrés en contact ont eu tendance à se méfier et n'ont pas donné suite. C'est le cas, notamment, de Moshé Yaalon, d'après Israël Hayom. Celui-ci aurait immédiatement compris qu'il s'agissait d'un appât et aurait averti les services du Shabak.
Le Shabak met en garde les universitaires et autres personnalités en vue en Israël afin qu'ils se méfient de certains messages qui ne sont pas habituels pour des congrès exceptionnels ou prestigieux lorsque l'hôte multiplie les louanges envers Israël de manière exagérée.
En effet, c'est grâce à la vigilance des citoyens israéliens qui ont reçu de telles invitations et au fait qu'ils en ont fait part aux services de renseignements, que le réseau mis au point par l'Iran a été déjoué et que le Shabak a pu découvrir plusieurs identités utilisées par les espions iraniens.
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