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Tnuva, le plus grand producteur israélien de produits laitiers a annoncé une augmentation de 4.7% de ses prix pour les produits qui ne sont pas sous contrôle gouvernemental.
Ainsi, les fromages salés, les fromages jaunes pré-emballés, le beurre, les fromages spéciaux, les gourmandises à base de lait, les boissons à base de lait et une partie des yogourts, seront plus chers à partir du 22 novembre prochain.
La société explique cette augmentation par celle du prix du lait, qui a augmenté de 24% depuis 2019, ce qui constitue une ajout de 400 millions de shekels dans les coûts de production de Tnuva.
''Tnuva n'a pas augmenté le prix de ses produits non réglementés par l'Etat, depuis 2018 et ce alors que depuis 2019, le prix du lait a augmenté de 49 agorot le litre, soit un ajout de 400 millions de shekels pour les coûts de production qui incombent directement à Tnuva. En outre, pendant les deux dernières années, le prix des facteurs de production ont augmenté : énergie, eau, taxe d'habitation, prix des marchandises comme les fèves de soja qui ont augmenté de 46% ainsi que les prix des emballages'', se justifie-t-on au sein de la société.
Déjà en mars 2022, la commission des prix des ministères des Finances et de l'Agriculture a recommandé d'augmenter les prix des produits laitiers réglementés de 6.49%, en raison de l'augmentation des prix cités plus haut. Suite à des négociations avec la branche des produits laitiers en Israël, la hausse des prix n'a été que de 4.9%.
Les chaines de supermarché ont commencé à boycotter les compagnies qui augmentaient fortement leurs prix, comme Tara - boycotté par Shufersal, ou Unilever - boycotté par plusieurs chaines dans le pays. Concernant Tnuva, on voit mal de telles mesures de répression employées puisque Tnuva est le plus grand producteur de produits laitiers d'Israël. Sans Tnuva, les supermarchés n'auront quasiment plus de produits laitiers à proposer à leurs clients.