Sécurité

Mort d’un terroriste palestinien en prison, colère au sein de l’Autorité palestinienne

3 minutes
20 décembre 2022

ParIsraJ

Mort d’un terroriste palestinien en prison, colère au sein de l’Autorité palestinienne
Illustration. Photo by Wissam Nassar/Flash90

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Le terroriste, Abou Hamid, un des fondateurs des brigades d'Al Aqsa est mort à l'hôpital Assaf Harofé, alors qu'il purgeait une peine d'emprisonnement en Israël.


En décembre 2002, Abou Hamid, qui était considéré comme le bras droit de Barghouti et le responsable de la mort d'au moins sept Israéliens, avait été condamné à sept peines de prison à perpétuité assorties de 50 ans de prison pour ses activités terroristes.

Il est responsable de l'assassinat de Binyamin et Talia Kahana, en décembre 2000, près d'Ofra, de celui d'Eliahou Cohen en décembre 2001 près de Guivat Zeev, de celui de Gadi Radjouan en février 2002 dans la zone industrielle d'Atarot, de ceux de Yossef Havi, d'Eli Dahan et du policier Salim Berkaat, dans le restaurant Sea Food à Tel Aviv en mars 2002. Il a également été condamné pour 12 tentatives d'assassinat et autres infractions.

Les quatre frères d'Abou Hamid purgent aussi des peines de prison à perpétuité dans les prisons israéliennes.

Atteint d'un cancer, il était hospitalisé. Hier (lundi), Israël avait autorisé la mère du terroriste, de manière tout à fait exceptionnelle, à venir voir son fils à l'hôpital.

Depuis le mois de septembre dernier, une véritable campagne avait été lancée pour exiger sa libération en raison de sa maladie.

La commission en charge des prisonniers et des anciens prisonniers de l'Autorité palestinienne a annoncé la mort d'Abou Hamid et a affirmé que celle-ci résultait ''de la politique de mise à mort médicale intentionnelle de la part de la direction pénitentiaire de l'occupation contre les prisonniers malades. L'occupant a fait preuve de négligence médicale face à lui et a laissé le cancer envahir son corps, sans jamais étudier la possibilité de le libérer en raison de sa maladie grave''.

 

Dans les prisons israéliennes, la mort d'Abou Hamid a suscité des tensions. Les prisonniers ont déclaré trois jours de deuil et de grève de la faim.

Le président de l'Autorité palestinienne, Abou Mazen, a déclaré: ''Le prisonnier, le leader et le héros, Abou Hamid, a été assassiné par le biais d'une politique de négligence médicale volontaire. La mère d'Abou Hamid, mère de saints prisonniers et blessés, la combattante et sa famille seront toujours un modèle de sacrifice et de puissance''.

 

Les services pénitentiaires israéliens ont annoncé le décès du terroriste et ont fait savoir que, comme à chaque fois dans ce cas, les causes de la mort feraient l'objet d'une enquête.




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