Il a, à cette occasion, appelé à agir encore plus fort quitte à employer des méthodes radicales: ''La manifestation au Kikar Habima était impressionnante, mais une manifestation le samedi soir, aussi importante soit elle ne suffira pas face à Levin le destructeur de la Justice, face à Karhi le destructeur de la presse libre, face à Derhy le corrompu et face au prince de l'obscurité, l'orfèvre de la division, aux tendances dictatoriales - Netanyahou.
Nous devons passer la vitesse supérieure. Tant que la vie économique ne sera pas arrêtée, tant que les services ne cesseront pas d'être fournis, tant que les axes principaux ne seront pas bloqués, les membres du gang de la destruction ne comprendront pas que nous sommes sérieux. La lutte sera longue et amère, mais avec de la détermination, du courage et de la persistance, nous gagnerons. Nous devons sauver Israël''.
Ce matin sur Ynet Radio, Golan persiste et signe: ''J'appelle à l'utilisation élargie des deux outils à la disposition des citoyens qui ne veulent pas se réveiller un matin et découvrir qu'ils ne vivent plus en démocratie: le droit de manifester et le droit de faire grève. Nos manifestations seront beaucoup plus grandes et ne se dérouleront pas seulement le samedi soir et nous allons faire grève afin de paralyser l'économie jusqu'à ce que ce mauvais gouvernement comprenne qu'il est impossible d'annuler la démocratie.
J'ai servi 38 ans dans Tsahal, parfois j'étais d'accord avec la politique du gouvernement, parfois non, mais les décisions étaient prises de manière démocratique et les personnes qui les prenaient avaient été élues démocratiquement. Mais là, c'est autre chose, nous assistons à un renversement de régime qui va transformer Israël en dictature. Les élections étaient démocratiques mais les décisions du gouvernement ne sont pas légitimes. C'est pour cela que nous allons nous battre de toutes nos forces''.
Rappelons que plusieurs plaintes ont déjà été déposées contre Yaïr Golan pour incitation à la rebellion après des propos qu'il a tenus la semaine dernière dans le même esprit que ceux-ci.
Golan n'est pas le seul à dresser ce tableau apocalyptique de la situation qui est le moteur de toutes les manifestations de ces dernières semaines.
Il y a toutefois une question à laquelle Yaïr Golan n'a pas répondu, elle lui a été posée hier soir par Amit Segal, sur la chaine N12: ''N'y-a-t-il pas quelque chose de satirique dans le fait qu'une personne qui n'a pas réussi à passer le seuil d'éligibilité disent à 64 mandats à la Knesset que le peuple n'a pas voté pour la politique qu'ils veulent mettre en oeuvre?''.