Dès cette nuit (mardi à mercredi), Tsahal est entré dans le village d'Urif, près de Naplouse, d'où étaient orginaires les deux terroristes qui ont perpétré l'attentat meurtrier hier près d'Eli.

Les soldats ont cartographié les maisons des terroristes en vue de leur destruction. Le ministre Gallant a ordonné d'annuler les autorisations d'entrée sur le territoire israélien des membres des familles des terroristes.

Parallèlement, les commandos Maglan et Egoz ainsi que les gardes-frontières ont mené une opération anti-terroriste dans ce même village. Ils ont arrêté quatre suspects, interrogé plusieurs autres et inspecté des maisons.

Les combattants israéliens ont mis la main sur des armes qu'ils ont détruites. Dans le village voisin de Tammun, un autre suspect a été arrêté.

Aucun blessé n'est à déplorer dans les rangs israéliens après ces opérations nocturnes.

 

Par ailleurs, cette nuit, quelques habitants des implantations ont incendié des champs appartenant à des Palestiniens près d'Eli et ont endommagé une école palestinienne à proximité. A Hawara, une voiture a été incendiée ainsi que dans d'autres villages palestiniens. Les entrées de certains villages ont été bloquées par des manifestants.

Ces actes ont été commis en représailles du terrible attentat qui a coûté la vie à quatre Israéliens. Dès l'annonce de l'attentat, le porte-parole de Tsahal avait appelé les habitants juifs de la région à laisser l'armée faire son travail et à ne pas se faire justice eux-mêmes.

Des Palestiniens ont également jeté des pierres sur des automobilistes juifs, ont tiré des mortiers sur les forces de l'ordre israéliennes. Les soldats en poste devant le yishouv Ofra, dans le Binyamin, ont été la cible de tirs de terroristes. Ils ont répliqué en ouvrant le feu.

 

Tsahal a annoncé que sa présence allait être renforcée sur les routes de Judée-Samarie. Trois bataillons supplémentaires y ont été dépêchés.