Des bruits d'explosion ont été entendus cette nuit (samedi à dimanche) dans la région de Damas. Contrairement aux cas similaires précédents, les médias syriens n'en ont pas fait état immédiatement en faisant porter la responsabilité sur Israël.
Ce n'est que vers 8h ce matin, que l'agence de presse russe Sputnik, a rapporté l'attaque décrite comme une attaque de l'armée de l'air israélienne.

Citant un responsable syrien, l'agence russe explique que l'aviation israélienne a bombardé des cibles dans la région de Damas et que le système de défense anti-aérienne syrien a été déclenché.

Le centre syrien de suivi des droits de l'homme, identifié avec l'opposition et dont le siège se trouve à Londres, a rapporté que de violentes explosions se sont produites dans des réserves de missiles appartenant aux milices iraniennes, à l'ouest de Damas. Des dégâts ont été constatés, l'attaque n'a fait aucun blessé.

 

Le retard des sources syriennes habituelles à faire état de cette attaque est peut-être lié au fait que cette fois, l'attaque était plus ''mystérieuse'' puisqu'il n'a pas été établi clairement si elle a été réalisée depuis les airs ou depuis la terre.

Pour l'analyste sécuritaire de Ynet, Ron Ben Ichay, si Israël s'avère derrière cette attaque, tout semble montrer que celle-ci a été effectuée par le biais de missiles tirés depuis la terre et non par celui de bombardements aériens, comme lors des dernières attaques.