Sécurité

Un mort, 22 blessés, 20 interpellations: le bilan des affrontements entre immigrés érythréens ce samedi

2 minutes
1 octobre 2023

ParIsraJ

Un mort, 22 blessés, 20 interpellations: le bilan des affrontements entre immigrés érythréens ce samedi
Photo by Flash90

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Hier (samedi), les affrontements entre immigrés érythréens se sont poursuivis à Tel Aviv mais aussi à Netanya et le bilan est lours: 1 mort, 22 blessés et 20 interpellations.

Rappelons qu'il y a un mois, Tel Aviv avait le théâtre de graves émeutes entre les partisans et les opposants au régime en Erythrée. Des émeutes qui s'étaient soldées par 135 blessés dont plusieurs policiers qui avaient peiné à restaurer l'ordre dans les rues.

 

Ce samedi, de nouvelles émeutes ont eu lieu à Tel Aviv et cette fois, elles ont également touché la ville de Netanya où il y a eu un mort.

Rue Herzl, à Netanya, c'est le chaos qui a régné pendant de longues minutes: des chaises jetées, des poubelles lancées sur des hommes, de nombreux blessés à terre, les policiers ont tiré en l'air et ont fait usage de grenades assourdissantes.

La maire de la ville, Myriam Fayerberg s'est rendue sur les lieux et a déclaré: ''Ces violentes émeutes ont dépassé toutes les limites. La plupart des émeutiers sont venus de l'extérieur afin d'attiser le feu qui a commencé à Tel Aviv. La violence des clandestins sera endiguée, avec une main de fer'', a promis la maire. ''J'appelle le gouvernement à reconsidérer la situation de ces travailleurs étrangers qui se permette ce genre d'attitudes et usent de la violence''.

 

Le chef de la police, Kobi Shabtaï, a réuni le commandement de la région et a ordonné d'agir sans concession contre ce phénomène.

Le ministre Ben Gvir a, lui aussi, réagi: ''Le chaos que créent les clandestins dans nos villes est particulièrement grave. C'est pourquoi, j'ai convenu avec le chef de la police de poursuivre le processus de détentions administratives et d'interpeller les suspects contre lesquels il est difficile de recueillir des preuves. De mon point de vue, ils doivent être expulsés du territoire, mais si la Cour suprême ne le permet pas, alors au moins qu'ils aillent en prison''.





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