Aucun des deux n'était présent, ce qui a fortement déplu aux ministres qui y ont vu une tentative d'esquiver leurs questions.
Le ministre Ofir Akounis s'est emporté: ''Chaque citoyen du pays et tous ceux qui sont assis autour de cette table veulent savoir comment une tel échec du renseignement a pu se produire. Je pose la question pourquoi le chef du renseignement militaire et le Chef d'Etat-major ne sont pas présents? Les ministres doivent recevoir des informations''.
Les ministres Yoav Kisch et Micky Zohar étaient plus modérés et ont estimé que le moment n'était pas aux ''commissions d'enquête. Nous sommes maintenant en guerre. Après viendra le temps des questions''.
Binyamin Netanyahou et Yoav Gallant ont défendu Halévy et Haliva en expliquant qu'ils ne pouvaient pas passer leur temps à faire des compte-rendus et que le Chef d'Etat-major donnait toutes les informations devant le cabinet de sécurité.
Le ministre Smotrich a martelé: ''Il faut frapper cruellement et ne pas prendre en considération de manière trop importante la question des otages. A la guerre comme à la guerre, il faut être cruel''.
La ministre de la Diplomatie publique, Galit Distel Atbaryan, a affirmé qu'elle ne pouvait pas construire une bonne stratégie de communication envers le monde car elle ne savait pas quelles étaient les informations qui tombaient sous le coup de la censure militaire. Sur ce, le ministre Haïm Katz, a réagi en criant: ''Aucune campagne de communication n'est nécessaire. Nous devons frapper comme nous ne l'avons jamais fait depuis 50 ans et détruire Gaza, sinon nous ne nous en relèverons pas''.
Le conseil des ministres qui se déroulait dans le centre du pays a été interrompu deux fois par des alertes en raison de tirs de roquettes sur le Goush Dan.