Le Djihad islamique a annoncé ce soir détenir au moins 30 prisonniers israéliens, en plus de ceux qui sont détenus par le Hamas - environ une centaine d'après les estimations.

Le mouvement terroriste a affirmé qu'il ne libèrerait personne ''tant que tous nos prisonniers ne seront pas relâchés''.

Les parents de plusieurs jeunes qui ont été enlevés ou sont portés disparus ont fait une allocution commune. Ori David, le père d'Hodaya et Taïr, portées disparues a exigé des réponses du gouvernement: ''C'est juste incroyable ce qu'il se passe, c'est inconcevable. Nous exigeons de notre gouvernement qu'il soit en contact avec les familles, nous exigeons des réponses, elles ne seront pas toutes réjouissantes. Nous voulons ramener les enfants, les garçons et les filles, aussi vite que possible à la maison. Il y a beaucoup de familles qui ne savent rien, strictement rien. Mes deux filles étaient en contact avec moi hier matin, elles étaient couchées par terre avec le téléphone ouvert dans un stress énorme. J'entendais en fond un champ de tir. Il y avait des cris, j'ai entendu des paroles en arabe. Je leur ai dit de se coucher sur le sol en se faisant face l'une l'autre, de retenir leur respiration. J'étais au téléphone avec elle pendant 30 minutes jusqu'à ce que j'entende quatre respirations et depuis elles ne m'ont plus répondu. Je veux que le monde sache. Nous devons ramener les enfants à la maison aussi vite que possible, nous voulons dès ce soir rencontrer un représentant pour avoir des réponses, peut-être pas toutes les réponses, mais au moins une partie. 48 heures se sont écoulées et je n'ai aucune once d'information, ni de la police, ni des hôpitaux, de personne. Mes deux filles sont là-bas. Je ferme les yeux et je ne sais pas où elles sont. Soit elles sont violées à Gaza soit elles sont jetées dans un fossé à une demi-heure d'ici, et je ne peux rien faire. Quelqu'un doit arrêter cela''.