L'importante logistique et les nombreux moyens mis en oeuvre par le Hamas pour procéder à l'attaque menée contre Israël laissent penser qu'ils ont le soutien d'un véritable Etat: l'Iran.

Depuis des mois, les responsables israéliens affirment que l'Iran aide de manière considérable les terroristes à Gaza et en Judée-Samarie et expriment leur inquiétude face à ce constat.

Le Wall Street Journal a publié hier l'information selon laquelle ce serait bien l'Iran qui aurait aidé le Hamas à planifier l'attaque surprise contre Israël. C'est l'Irann qui aurait donné son feu vert au déclenchement de l'attaque après une série de rencontres à Beyrouth, la dernière ayant eu lieu la semaine dernière.

D'après des responsables du Hezbollah et du Hamas, des officiers des Gardiens de la Révolution ont coopéré avec le Hamas depuis le mois d'août pour planifier cette attaque menée depuis les airs, la mer et la terre. Durant ces dernières semaines, ils ont peaufiner les détails lors de renconres dans la capitale libanaise, où étaient présents des hommes du Hamas, du Hezbollah et des membres de deux milices pro-iraniennes.

Le Wall Street Journal affirme que c'est à la fin de la rencontre qui s'est tenue la semaine dernière que l'Iran a estimé que les préparatifs étaient finis et qu'il a donné son autorisation finale au Hamas.

 

Téhéran a nié toute implication. L'envoyé iranien aux Nations Unies a déclaré: ''L'action déterminée de la Palestine est l'expression d'une défense totalement légitime face à sept décennies d'occupation oppressante et de crimes odieux exécutés par le régime sioniste illégitime. Nous soutenons la Palestine mais nous ne sommes pas impliqués dans la réaction palestinienne qu'elle a réalisée seule. La réussite de cette opération vient de l'effet de surprise. Il s'agit du plus grand échec des organismes de sécurité israéliens. Ils essaient de justifier leur échec en nous faisant porter la responsabilité de la planification de l'opération et ont du mal à accepter le fait qu'ils ont été écrasés par une organisation palestinienne''.

 

Pour Tsahal, cette implication iranienne n'est pas évidente et précise que rien ne permet de l'affirmer. Même son de cloche à Washington, pour Antony Blinken: ''Il n'existe aucune preuve que ce soit l'Iran qui ait ordonné la réalisation de cette attaque ou qu'il se trouve derrière. Mais en effet, il existe des liens anciens''.