Au dixième jour de guerre, le Président américain Joe Biden a renouvelé son soutien à Israël mais a adressé quelques recommandations.

La première est relative au réchauffement de la frontière nord. Biden a demandé à Israël de ne pas attaquer en premier.

Ce message a été transmis par la voix du secrétaire d'Etat à la Défense, Lloyd Austin, qui était en Israël vendredi dernier. En échange de l'engagement israélien, Austin a assuré que si le Hezbollah attaquait en premier, l'aviation américaine interviendrait.

 

La deuxième recommandation concerne Gaza. Biden a encore répété qu'il fallait éradiquer le Hamas mais le soutien américain s'arrête là où commence l'hypothèse d'une occupation israélienne de la Bande de Gaza: ''ce serait une erreur'', a dit le Président américain.

Antony Blinken, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, a précisé face aux responsables israéliens lors de sa visite, les limites à ne pas franchir: une atteinte importante aux civils à Gaza et la mise en péril de la souveraineté égyptienne. Les Américains souhaitent préserver les régimes arabes comme l'Egypte, la Jordaine, les Emirats ou même l'Arabie Saoudite qui sont plutôt pro-américains.

Les ambassadeurs israéliens Erdan et Herzog ont affirmé qu'Israël n'avait ''aucun intérêt à conquérir Gaza'' mais uniquement à faire ce qu'il doit être fait pour éradiquer le Hamas.

 

Par ailleurs, Netanyahou a invité Biden à se rendre en Israël pour une visite de solidarité. Les services de la Maison Blanche ont annoncé que le Président étudiait favorablement cette invitation.